En R. D. Congo - Boma


   Programme continu depuis 2009/2010

Cadre

La Polyclinique TELEMA est située à Boma, ville de 350.000 habitants (3000 habitants/km2), dans la région du Bas-Congo. Le choix de l’implantation de la polyclinique en pleine ville tient du fait des problèmes de transport : une seule route principale, les routes secondaires étant souvent impraticables. Il est difficile pour les malades habitant les quartiers périurbains de se rendre à l’hôpital et c’est dans ces milieux que la pauvreté est la plus forte. Un seul laboratoire médical pour toute la ville !!! Le dépistage des tuberculeux ou des malades du Sida est donc extrêmement difficile ou quasi-impossible ; ils préfèrent mourir chez eux. La « maternité de rue » est un phénomène très répandu – des femmes se livrent en spectacle en accouchant dans la rue –, avec toutes les complications qui s’en suivent... D’où le taux encore très élevé de mortalité, des infections néonatales et la recrudescence des maladies contagieuses...


Programme & Action AMM

Depuis avril 2009, nous avons pris en charge de très nombreux cas de parrainages chirurgicaux en provenance de Boma.

AMM a accepté de financer à Boma la construction d’une maternité d’environ 270m2 dans le cadre du développement de la Polyclinique Telema. Le budget était de 52 000 €. Plusieurs membres d’AMM se sont impliqués dans ce projet : Pierre P. – géomètre - a corrigé les croquis de terrain. Stephen a dessiné le projet architectural de la maternité grâce aux conseils de Pierre M., gynécologue. Vincent P. – ingénieur et bénévole AGIR pour cette mission humanitaire - s’est rendu sur place.

Après de nombreux échanges de correspondance entre Bruno et notre correspondant local, Vincent est parti, début juillet 2010, pour aider et conseiller les travaux de la maternité ainsi que pour former huit jeunes sur ce chantier. Or Vincent découvre à son arrivée que les travaux sont arrêtés depuis un mois ! En effet, l’entrepreneur s’est tardivement préoccupé de son approvisionnement en briques. Après plusieurs mois d’hésitations, il a fini par choisir la solution que nous avions proposé nous-mêmes plusieurs mois auparavant à savoir les briques pressées (un système simple et écologique, puisque la brique n’a pas besoin d’être cuite). C’est seulement courant juillet qu’il fait venir une presse à briques ; le temps de faire les briques et les laisser sécher, le chantier ne peut reprendre que fin août. Sans chantier, difficile pour Vincent d’assurer la formation des jeunes. Du fait de cette inactivité, Vincent est rentré en France très vite. Nous avons soumis la continuation de notre aide à des conditions qui, pour l’instant, ne sont pas remplies mais nous savons que le chantier se poursuit.