En R. D. Congo - Lubumbashi



   Programme continu depuis 2004

Cadre

Lubumbashi, deuxième ville du pays, a été relativement épargnée par le conflit qui a ravagé le pays. En conséquence, elle reçoit un afflux de population considérable, des milliers de déplacés de guerre. Cette population extrêmement démunie, en marge de la société, vit dans des camps ou des quartiers pauvres totalement insalubres. Grâce à l’action courageuse de JRS (Service Jésuite aux Réfugiés) une partie de ces personnes a réussi à retourner vers sa région d’origine après le conflit, tandis que d’autres ont pu se loger et se réinsérer localement, c’est à dire à retrouver une dignité humaine nouvelle. Un dispensaire de santé a été créé pour soigner gratuitement cette population très vulnérable. Cette mission achevée, JRS s’est déplacé vers d’autres zones à secourir.


Programme & Action AMM

Sr Marie-Hélène Gérault, médecin généraliste spécialisé en médecine tropicale, ne cesse d’inventer de nouvelles façons de soigner les indigents à Lubumbashi. Après les services d’urgence dans les camps de réfugiés, la création de la consultation médicale à la clinique Ruashi pour les plus démunis, elle rejoint fin 2007 le dispensaire Notre-Dame du Mont-Carmel situé dans le quartier de Tabacongo, un des quartiers les plus pauvres de la ville. Construit à l’initiative des Pères Carmes, le dispensaire connaît un tel développement qu’il est en passe d’être reconnu comme hôpital de référence compte tenu de son important plateau technique et de sa maternité. Cet été, Sr Marie-Hélène a été rappelée en France pour une nouvelle mission dans sa congrégation ; notre partenariat continue bien évidemment avec les équipes médicales en place.

Nous avons pris en charge toutes les interventions chirurgicales, recommandées par Sr Marie-Hèlene depuis 2004.

Nous avons envoyé de France via la Belgique, à plusieurs reprises, autant de matériel médical et hospitalier que nous le pouvions. C’est une tâche ardue, les distances sont impressionnantes, la ville difficile à atteindre si bien que les acheminements durent des mois. Nous avons aussi financé l’acquisition sur place de matériel local, par exemple de nombreuses moustiquaires.